QUI SOMMES NOUS ?
Le centre de soins et de ressources Frantz Fanon a pour objectif de renforcer l’accès aux soins psychiques pour les personnes en situation d’exil résidentes en région Occitanie. Il fait suite au constat partagé par six associations, Médecins du Monde, Adages, le Groupe SOS, La Clède, l’Espélido et La Cimade, que le parcours de soins des personnes en situation d’exil est trop souvent chaotique en raison de multiples manques : manque de capacité suffisante des dispositifs de prise en charge spécialisés (voire absence de ce type de dispositifs), manque de formation des professionnels au diagnostic des troubles psychiques liés à l’exil et au violences intentionnelles, manque de possibilités de recours à l’interprétariat professionnel.
Ce projet, porté administrativement par La Cimade, a été pensé par ce collectif inter-associatif lié par convention.
Dans une vision globale de la personne, la prise en charge sanitaire est étroitement articulée au contexte de vulnérabilité sociale et administrative dans lequel se trouve le patient, ainsi qu’au contexte politique dans lequel le soin a lieu. C’est en ce sens que le collectif inter-associatif s’est unanimement retrouvé autour du nom de Frantz Fanon.
Le centre propose deux actions
UN CENTRE DE SOINS
Destiné aux patients du Gard et de l’Hérault
UN CENTRE DE RESSOURCES
A vocation régionale, qui s’adresse aux professionnels
Au centre de soins, la prise en charge psychothérapeutique des patients est assurée par des psychologues de sensibilités théoriques différentes et complémentaires (transculturelle, psychanalytique, EMDR – thérapie de désensibilisation et de retraitement des événements traumatiques par mouvements oculaires –), qui se retrouvent autour du référentiel d’une clinique de l’exil. Cette approche consiste à adapter l’accompagnement thérapeutique à la spécificité de la prise en charge psychologique des personnes exilées qui est de quatre ordres : la nature complexe des troubles psychiques (comme notamment les traumatismes intentionnels induits par un tiers tels que la torture), la dimension interculturelle de la rencontre clinique, la dimension linguistique, et les conditions de vulnérabilités sociales et administratives dans lesquelles peut se trouver le patient.